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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 21:54

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LE CORAIL

Aujourd’hui, dans de nombreuses régions du Monde, l’homme est devenu le principal ennemi de la Nature par des pratiques non respectueuses de l’Environnement. Le corail, élément essentiel des fonds marins, est une de ses premières victimes.


Depuis plusieurs années, des ONG tirent la sonnette d’alarme : le corail, un des plus beaux édifices naturels, est menacé de disparition, victime de l’égoïsme et de l’inconscience humaine.
© RFO   

Une forêt tropicale sous les mers
Pendant longtemps, le corail est resté une énigme pour les hommes. Mi-minérales, mi-animales, 2 500 espèces de coraux peuplent les mers et les océans depuis plus de 100 millions d’années.

Ils sont l’œuvre d’un organisme vivant : le polype.
Dans le secret des profondeurs, les polypes, petits animaux microscopiques, se fabriquent un squelette en calcaire qui les protége des éventuels prédateurs. C’est ce squelette qui constitue la charpente du corail. Des algues, des éponges ou encore des mollusques viennent apporter, par la suite, leur contribution à l’édifice, pour former le corail définitif.

Les polypes vivent généralement par groupe, en colonies. Tous ensemble, avec le temps, ils forment de véritables « murailles sous-marines », appelées :récifs coralliens . Quand l’un d’entre eux meure, un nouveau corail prend naturellement sa place, ajoutant ainsi une nouvelle couche au récif.

Il existe trois grands types de coraux dans le monde  :

  Le récif frangeant s’étire le plus souvent le long des côtes. Dans l’Outre-mer français, on le retrouve notamment en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion.

  Le récif-barrière plus au large est séparé de la côte par un lagon. De petites îles coralliennes naissent parfois sur le récif. Ce relief est particulièrement fréquent en Nouvelle-Calédonie, autour des îles hautes de Polynésie Française, à Wallis, à Mayotte.

  L’atoll est un récif de haute mer. Ceux de Portland en Polynésie Française, de Fairway et de Lansdowne en Nouvelle-Calédonie figurent parmi les plus connus.

Dans chaque corail, vit une cellule végétale microscopique : la zooxanthelle. C’est elle qui donne aux coraux leurs couleurs rouge, blanche, noire, etc. Autant de teintes qui, sous les mers turquoise, contribuent à la vision paradisiaque qui enchante tant les plongeurs.

Son environnement
Le corail est exigeant. Pour survivre, il a tout d’abord besoin de lumière. C’est pourquoi le plus grand nombre d’espèces vit à moins de 45 mètres sous la surface. Au-delà de cette profondeur, le corail se fait plus rare.

Pour lui, la température est également importante. Il affectionne tout particulièrement les eaux chaudes, entre 18 et 29 °. Les zones tropicales sont donc ses lieux de prédilection.

Un écosystème plus riche que la forêt tropicale
Le corail attire, la température et la lumière particulières dans lesquelles il se développe fait des envieux. De nombreuses espèces végétales et animales s’abritent en lui et trouvent dans son environnement de quoi se nourrir. Les jeunes poissons y trouvent également refuge.
Les scientifiques estiment à près d’un million le nombre d’espèces qui vivent dans et autour des récifs : poissons, éponges, anémones, étoiles de mer et méduses, etc. Autant d’espèces qui, sans lui, ne pourraient pas survivre. Maillon important de la chaîne alimentaire, il est donc indispensable à la vie sous-marine.

Importance de ce riche écosystème
Les récifs sont essentiels à la nature, mais également à l’Homme.

Un grenier alimentaire
Dans le monde, près d’1/2 milliard d’êtres humains vivent à proximité des côtes. Si les récifs coralliens venaient à mourir, ceci entraînerait une baisse significative du nombre de poissons dans ces zones. Ce serait alors une catastrophe pour la population des villages côtiers qui se nourrit exclusivement de la pêche.

Un rempart contre l’érosion
Les « villes sous-marines » créées par les coraux sont essentielles à la protection de l’environnement. Ces véritables barrières protègent les sites côtiers de l’érosion. Il faut rappeler que de nombreuses îles du Pacifique ne doivent leur existence qu’aux atolls qui les entourent. La destruction des récifs condamnerait ces territoires à être submergés par les eaux.

Bienfaits médicaux
Le corail fournit des éléments pour l’industrie pharmaceutique. Utilisé dans le traitement du sida, l’AZT est fabriqué à partir d’une éponge corallienne des Caraïbes. Il permet donc d’améliorer la vie des millions de personnes qui bénéficient de ce médicament.

Les propriétés du corail dans le domaine de la lutte contre le cancer ne sont également plus à prouver : la recherche a ainsi mis en évidence l’importance des organismes marins dans le traitement de cette maladie.

Récemment, un nouvel espoir est apparu pour les personnes atteintes des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Des scientifiques australiens auraient, en effet, découvert des bactéries dans la Grande barrière de corail du pays, pouvant agir dans le traitement de ces troubles liés à la vieillesse et à la dégénérescence des cellules nerveuses.

Il n’y a donc aucun doute : quand un récif meurt, il emporte avec lui des remèdes précieux, perdus à jamais.

Les récifs coralliens dans le monde
Les coraux sont présents partout dans le Monde, essentiellement dans les eaux des mers chaudes et dans les océans tropicaux.

Selon les dernières estimations du Centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature, ils couvrent près de 284 300 km², soit à peine la moitié de la France.

Il existe aujourd’hui 80 pays dits « coralliens ». Parmi eux, on retrouve notamment la France qui, grâce à ses territoires et départements d’Outre-mer, est présente dans trois océans : l’océan Pacifique, l’océan Indien et l’océan Atlantique.

C’est en Australie que se trouve le plus long massif corallien de la planète : La Grande Barrière de Corail. Long de plus de 2 000 kilomètres, d’une largeur maximale de 72 kilomètres, ce récif est situé au nord-est du pays. Il serait « le seul objet vivant visible depuis la Lune »  !

SOS corail en danger
Les chiffres sont sans appel. Aujourd’hui, 10 % des récifs coralliens de la Planète sont morts. 30 % d’entre eux sont d’ores et déjà condamnés. 60 % sont menacés de disparaître dans les années à venir, victimes d’agressions multiples.

Le réchauffement :
En 100 ans, la température du globe a augmenté de 1 degré. Un réchauffement plus rapide qu’au cours de toutes les autres périodes terrestres. Cette évolution n’est pas sans conséquence : toutes les formes de vie voient donc leur environnement changer. Et le corail est loin d’être épargné...

Sous l’effet de la chaleur, les coraux rejettent leur hôte, la zooxanthelle. Ils perdent alors leur source d’énergie et leur pigmentation : ils blanchissent et meurent rapidement de ce que l’on appelle « la mort blanche ». Aujourd’hui, les fonds de l’océan Indien, et particulièrement de La Réunion, regorgent de coraux blancs. Une mortalité importante qui touche également ceux du Pacifique.

Les catastrophes naturelles :
Les cyclones et les tempêtes, très fréquents dans les régions de l’Outre-mer français, ont des effets désastreux sur le corail. Les destructions et les mouvements de terrain qu’ils provoquent déposent au fond des mers une quantité importante de sédiments qui, une fois dans l’eau, absorbent la lumière, indispensable à la survie du corail. Une situation qui, à Madagascar et à Mayotte notamment, a d’ores et déjà condamné une grande partie des récifs.

El niño :
De la même façon, le phénomène climatique El Nino survenu en 1998, a détruit environ 16 % des récifs dans le monde. Le Pacifique est malheureusement la première région touchée par ce dérèglement climatique généralisé.

Les maladies  :
Ces dernières années, des maladies affectent le corail. Les maladies des bandes noires, des bandes jaunes et des bandes rouges agressent le récif et perturbent son développement. C’est essentiellement en Martinique et en Guadeloupe que les coraux souffrent le plus de ces épidémies.

Les microbes  :
Plus récemment, des scientifiques ont révélé la présence de microbes marins dans les eaux, les microbialithes, qui, en recouvrant les profondeurs, prive le corail de lumière, indispensable à sa survie. Ces microbes se sont particulièrement bien développés en Polynésie française.

Selon certains spécialistes, le corail « ne passera pas le siècle »...

L’homme est un loup pour... le corail
Le principal ennemi du corail reste l’Homme. C’est lui qui, par ses activités, est à l’origine de la destruction du plus grand nombre de récifs coralliens dans le Monde. On estime à 70 %, le pourcentage de récifs qui devraient être détruits par les activités humaines dans les décennies à venir.

La pêche
Dans l’océan Indien, certaines techniques de pêche telles que l’utilisation de filets maillant, tuent des espèces nécessaires à l’écosystème des récifs. De plus, certains pêcheurs versent du poison dans les lagons, le plus souvent du cyanure, nocif pour l’environnement.

C’est la pêche à la dynamite qui reste la méthode la plus destructrice : des bâtons d’explosifs sont lancés à proximité des récifs et explosent à la surface de l’eau. Les poissons sont tués et la structure du récif détruite.
Selon le ministère français de l’Ecologie et du Développement durable, 82 % des récifs sont menacés par ces pratiques.
De manière générale, en pêchant certaines espèces, l’Homme prive les coraux de ses défenseurs naturels. Ainsi, la Couronne d’épine, une étoile de mer qui se nourrit de coraux, prolifère, en raison de la diminution du nombre de tritons géants, son principal prédateur.

La pollution
Quelle que soit son origine, elle fait également des ravages. Les produits chimiques, les engrais, les pesticides, les déchets en plastique et en métal, quotidiennement jetés à la mer, étouffent le corail.
Selon les derniers bilans officiels, 90 % des récifs de l’océan Indien auraient disparu suite à cette pollution.

Conquête de la nature
Poussé par une incessante soif de conquête, l’Homme bouleverse la nature. L’exploitation minière ou encore la déforestation provoquent des mouvements de terre, qui déposent dans les fonds marins des couches de sédiments qui privent, une fois encore, le corail de lumière. Il meurt étouffé.

Les essais nucléaires
Les derniers essais réalisés par la France à Mururoa, dans le Pacifique, en 1997, ont irrémédiablement endommagé l’écosystème et, par là même, les coraux.

Les récifs, victimes du tourisme dans l’Outre-mer français
Avec ses territoires de l’océan Pacifique, de l’océan Indien et de la mer des Caraïbes, la France possède une des plus grandes réserves de corail du monde. Les récifs coralliens des collectivités de l’Outre-mer représentent à eux seuls 5 % des récifs mondiaux, soit 14 280 km².

L’économie de toutes ces régions de l’Outre-mer français est, en grande partie, tournée vers le tourisme, qui génère de l’emploi et des revenus. Or, pour les spécialistes, les répercussions du tourisme de masse sur l’Environnement sont une des causes majeures de destruction des coraux.

Les infrastructures et les aménagements nécessaires au développement de ce secteur portent préjudice à la nature. Ainsi, les côtes sont régulièrement remblayées pour permettre la construction de ports et de chenaux pour la navigation de croisière.

La popularité de certaines activités, telles que la plongée et la pêche sous-marine, peuvent également nuire aux coraux. Le simple fait de toucher ou de heurter ces murailles peut leur nuire. Toute cassure, même minime, est dramatique.

Enfin, le commerce d’objets en corail pousse les individus à endommager directement les récifs. Ce commerce répond, avant tout, à la demande des consommateurs occidentaux, à la recherche d’exotisme. Il est toutefois bon de rappeler qu’une branche de 10 cm de corail met 1 an à se former, et seulement une seconde pour être détruite.

Coopération internationale
Une politique globale associant les Etats, les régions et les ONG, est nécessaire pour sauvegarder les récifs coralliens. Promouvoir la gestion des récifs à travers des réseaux locaux et mondiaux, mettre en place des programmes de financement et de développement pour la conservation durable des récifs et de leurs écosystèmes, sont deux des objectifs majeurs à atteindre.

En 1994, les Etats-Unis, les Philippines, le Japon, l’Australie, la France, la Jamaïque, l’Angleterre et la Suède se sont associés dans la lutte pour la protection des récifs, en fondant l’Initiative internationale pour les récifs coralliens et écosystèmes associés (ICRI). Cette organisation non gouvernementale a pour mission de promouvoir l’information internationale, de sensibiliser les populations, de mettre en place des initiatives en faveur des récifs et de surveiller la bonne gestion de leur protection. Aujourd’hui, elle regroupe 102 pays.

de 1999 à 2001 la France a assuré la présidence tournante de l’ICRI. Pendant cette période, des partenariats entre l’ICRI et d’autres organismes internationaux, tels que la Banque Mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ont été amorcés. En 2000, le PNUE a ainsi créé une Unité des récifs coralliens pour coordonner les efforts internationaux.

Par la suite, de grands rendez-vous internationaux ont permis de sensibiliser les populations :

1997 a été baptisée « année internationale des récifs coralliens »

1998 : « année internationale des océans ». Les récifs coralliens ont, en outre, été inscrits à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, qui fixe des quotas d’importation et d’exportation.

Les Etats se sont également investis pour mettre en place des données fiables dans le domaine de la gestions des récifs. C’est dans ce but qu’en 1996, le Réseau international d’action pour les récifs coralliens (ICRAN) a vu le jour. A ce jour, 70 pays y collaborent.

Aujourd’hui, 660 zones marines sont protégées dans le monde. Parmi elles, on retrouve notamment les récifs australiens et hawaïens.

Les efforts faits dans l’Outre-mer français
Consciente de la disparition progressive du patrimoine naturel de ses départements et territoires d’Outre-mer, la France s’est dotée de ses propres outils pour protéger cet environnement naturel exceptionnel.

Le 1er avril 1998, elle a mis en place l’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR), placée sous la tutelle du ministère de l’Environnement et du ministère de l’Outre-mer. Un comité national a été chargé d’élaborer un plan d’action, adopté en 2000.

Sept collectivités françaises sont concernées par cette initiative : la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ainsi que Wallis et Futuna. Sur place, des comités locaux, qui regroupent tous les acteurs impliqués dans la défense de ce patrimoine, ont pour rôle d’élaborer des plans d’action en faveur des récifs, de formuler des recommandations et des avis sur les moyens d’assurer leur protection et de développer l’information auprès du public.

En janvier 2002, préoccupé par la dégradation des récifs calédoniens, l’ancien gouvernement socialiste a officiellement déposé une demande de classement du récif calédonien au Patrimoine mondial de l’Humanité, auprès de l’UNESCO.
Les coraux calédoniens comptent parmi les plus remarquables au monde, tant par leur taille que par le nombre des espèces qui y évoluent.

Quelques initiatives locales
Les spécialistes sont unanimes : c’est essentiellement au niveau local que les initiatives seront les plus efficaces pour concilier le développement économique avec la protection des récifs. Il est urgent de limiter les actions de l’homme dans certaines zones par une réglementation locale.

Du côté des départements d’Outre-mer, en Martinique, en Guadeloupe et à la Réunion, le Schéma d’aménagement régional (le SAR) a fixé des orientations en matière de développement, de mise en valeur et de protection de l’environnement. Des quotas sur la pêche ont également été institués.

La Réunion se mobilise également pour la défense de ses récifs. En 1992, des arrêtés préfectoraux ont réglementé la pêche dans les zones coralliennes de l’Ouest. Les autorités de l’île ont également décidé de punir par des amendes les « braconniers », pêchant dans les lagons. Enfin, des corps-morts pour arrimer les bateaux de plongée ont été installés. Jusque là, en jetant l’ancre au hasard du courant, ces derniers endommageaient très souvent les coraux.

L’île de Mayotte n’est pas en reste en matière de protection. Un système de récifs artificiels, installés dans les fonds sous-marins, a vu le jour. Il permet notamment de créer de nouvelles zones de pêches, où viennent se nicher de nombreuses espèces, tout en préservant le récif naturel.

Un avenir sombre...
Il y a urgence. Le corail se meurt, et avec lui, c’est tout un écosystème aux possibilités insoupçonnées qui risque de disparaître. Il faut pourtant 100 millions d’années à cette merveille de l’environnement mondial pour se réimplanter après sa destruction totale.

Les solutions existent pour sauvegarder ce qu’il reste des édifices coralliens et du patrimoine naturel.
Les Etats semblent, malheureusement, plus enclins à réparer les ravages d’une industrialisation sauvage qu’à mener des politiques de prévention, certes plus coûteuses, mais oh combien plus efficaces.

Des moyens financiers et une réelle prise de conscience de tous sont nécessaires. La sensibilisation et l’éducation des population restent un point indispensable à leur sauvegarde.

Tout simplement pour que les récifs peuplent encore longtemps les fonds marins. Tout simplement pour que « la couleur reste dans l’océan »...

Pour en savoir plus sur le récif corallien : consultez le site du CIRCoP

Gladys Lepasteur le 13 septembre 2002    
 

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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 22:09

 

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ORIGINE DES POLLUTIONS ATMOSPHERIQUES
EN FRANCE

Dioxyde de soufre:

71% combustion dans l’industrie, procédés industriels, raffinage, production d’énergie
14% transports
13% résidentiel & tertiaire
2% autres

Oxydes d’azote:

18% combustion dans l’industrie, procédés industriels, raffinage, production d’énergie
75% transports
6% résidentiel & tertiaire
1% autres

Composés organiques volatils non méthaniques (hydrocarbures, solvants, ...):

23% solvants et utilisation d’autres produits
8% combustion dans l’industrie, procédés industriels, raffinage, production d’énergie
42% transports
9% résidentiel & tertiaire
18% autres (comprend principalement les sources naturelles / agricoles: forêts, ...)

Dioxyde de carbone (gaz à effet de serre):
33% combustion dans l’industrie, procédés industriels, raffinage, production d’énergie
31% résidentiel et tertiaire
36% transports

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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 23:23

 

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.....A eux trois ils emportent dans l’espace toutes les ressources de l’art, de la science et de l’industrie. Avec cela on fait ce qu’on veut, et vous verrez qu’ils se tireront d’affaire !...

(extrait du livre "de la terre a la lune" de JULES VERNE)

de tout temps l'homme a revé de coloniser l'espace

decouvrez cet article ICI

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23 novembre 2005 3 23 /11 /novembre /2005 00:10

 

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tout le monde connait parfaitement le "peau rouge" ou indien d'amérique.sa personnalité ses coutumes et ses croyances ont été l'objet d'innombrables livres et films épiques ou il est représenté comme un sauvage emplumé dont la coutume barbare consiste à collectionner les scalps,ce qui le rapproche des chasseurs de tetes d'Amazonie.
Ses reflexes sont lents,c'est pourquoi il ne ressent pas la douleur et peut pratiquer les rites les plus cruels sans sourciller. il n'a pas de coeur et torture sans pitié ses victimes impuissantes. il traite ses nombreuses femmes comme des betes de somme. il ne respecte jamais les traités et gagne les batailles uniquement grace a la superiorité numérique ou la trahison,car en combat loyal,sa valeur est loin d'atteindre celle des courageux soldat blancs. l'indien,naturellement peu loquace, est taciturne. il sourit rarement et ne parle que par breve monosylabes.

 LES INDIENS SONT DE GRANDS BAVARDS

Voici 150 ans que les indiens s'efforcent de perpétuer ces mythes, afin de ne pas désapointer les blancs qui les ont imaginés!! En effet,selon les nombreux historiens américains ayant étudié les indiens de tres près et dont certains ont vécu des dizaines d'années parmis eux, jamais le portrait d'une race n'a été altéré avec autant de désinvolture.
S'il est parfois exact que les indiens ne parlent guère lorsqu'ils se trouvent au milieu d'hommes blancs, cette attitude exige de leur part un véritable effort et ils ne font là que jouer un role qui leurs a été imposé par la litterature et le cinéma.
En réalité, l'indien est un individu loquace et adorant les plaisanteries. celles-ci sont d'un caractère plutot pratique que spirituel, mais ne sont jamais cruelles.
Les "peaux-rouges" ont un instinct si grégaire que rien ne leur plait autant que les fréquents conseils de tribus, au cours desquels ils tiennent d'interminables palabres. A l'heure actuelle ils parcourent encore des centaines de km a cheval ou dans de vielles automobiles, afin prendre la parole dans ces "pow-wow".
lorsque les premiers trafiquants blancs explorèrent l'ouest, ils se moquaient de la naiveté des peaux-rouges avec lesquels ils échangaient des miroirs contre des fourrures. Mais en fait les miroirs rendaient aux indiens autant de services que les fourrures en rendaient aux blancs, car ils leur permettaient d'utiliser un code de signaux lumineux beaucoup plus rapide que les fameux nuages de fumée.

INSENSIBILITE

les premiers Américains attribuaient l'insensibilité apparente des indiens a leur reflexes plus lents que ceux des blancs. l'absence de manifestations extérieures semblait prouver que les indiens ne ressentaient pas la douleur au meme degré qu'eux. En réalité, ils ont exactement les memes reflexes et éprouvent les memes souffrance que nous, mais ils ont appris à maitriser leur douleur et a cacher leurs émotions.
Ceci ne veus pas dire-comme l'ont laissé supposer certaines narrations-que les enfants indiens soient torturés pour apprendre à supporter la douleur.
les historiens s'accordent pour déclarer qu'aucun d'entre eux n'a jamais vu un indien ou une indienne gifler un enfant, ce qui n'empéche pas les jeunes indiens d'etre -parait-il- les enfant les mieux élevés. un petit indien ne crie pas quand il souffre. il n'eprouve nulle peur pour un chatiment corporel qui n'éxiste pas, mais plutot la crainte du ridicule et le desir d'égaler son père ou ses ainés, dont il est toujours extremement fier.
la cruauté légendaire des indiens dans les combats ne s'est manifestée qu'a l'aparition des blancs.Avant eux , les batailles étaient conduites suivant des régles qui transformaient les guerres en une véritable compétition chevalresque. l'une de ces regles ne disait-elle pas qu'un homme n'avait le droit de frapper son ennemi que quatre fois au total? S'il le tuait au premier coup, il lui était permis d'en assener trois autres. un homme pouvait également etre frappé par quatre guerriers différents, mais il ne devait en aucun cas recevoir plus de quatres coups. les honneurs de la guerre se gagnaient par divers exploits, qui devaient etre certifiés exacts par des témoignages irrefutables, meme au cours de la mélée la plus confuse. Chaque faits d'armes valait une plume a son auteur.

LES PLUMES ETAIENT RARES

ceci nous amène aux hordes hurlantes d'indiens couverts de plumes de la tete aux pieds que l'on voit déferler sur tous les écrans de cinéma. En réalité tres peus d'indiens en portaient, car chaque plume etait le signe d'une distinction spéciale gagnée au cours d'une bataille, distinction décernée uniquement suivant un code tres compliqué.
Le grand chef GRAZY HORSE (cheval fou), l'un des plus grand guerriers de l'histoire indienne, ne s'est jamais rendu au combat avec le crane couronné de plumes.
Sa seule marque distinctive consistait en de simple signes blancs dessinés sur son front et ses pommettes, ainsi que quelques pierres blanches sacrées attachées a sa chevelure.

UNE IVENTION ANGLAISE: LE SUPPLICE DU SCALP.

L'une des coutumes les plus barbares et les plus réputées des indiens -le scalp de leur ennemis- n'est pas d'origine indienne. Elle fut imaginée par les blancs au cours de la guerre que les anglais livrèrent aux francais, avec l'appuis de certaines tribus peaux-rouges. Les anglais exigeant de leurs alliés indiens la preuve irréfutable du nombre d'ennemis qu'ils avaient tués, les peaux-rouges coupaient purement et simplement les tetes de leurs victimes et les jetaient aux pied de leurs alliés.
Les anglais considérèrent cependant ce système comme quelque peu répugnant. ils ordonnèrent donc aux indiens de ne rapporter que la chevelure. L'idée plut aux peaux-rouges et se repandit d'une tribu a l'autre. elle devança les blancs américains dans leur conquete vers l'ouest, et lorsqu'ils rencontrèrent les tribus indiennes, ils considérèrent l'horrible coutume comme une preuve de la barbarie des peaux-rouges.

(extrait de l'article de Jaques SANDERS parut en 1963)

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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 22:55

 

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 L'OURS BLANC (Thalarctos maritimus)
 
pour les indigènes qui vivent sur les dures terres de l'Arctique,ce chasseur puissant au manteau blanc fantomatique est connu sous le nom de "marcheur solitaire." Mais la plupart d'entre nous connaissons cet énorme mammifère,nous l'appelons "grand ours blanc." c'est le plus grand prédateur terrestre . il vit dans un des environnements les plus durs de la terre.

l'ours blanc en détail

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7 novembre 2005 1 07 /11 /novembre /2005 00:00

 

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........
Depuis l'aube des temps, ils sont les rois de l'espace. Plus vite que la lumière, ils ouvrent des routes nouvelles, découvrent des mondes inconnus. Jusqu'au jour où dans toute la Voie, le temps des toboggans - ces portes qui permettent de passer en un instant d'un monde à l'autre - commence.

Celui des long-courriers de l'espace est terminé...

Mais Arkadih, l'enfant-prince, l'héritier d'une dynastie millénaire d'explorateurs et de pionniers, Arkadih n'écoute personne. Depuis qu'il est né, il le sait ; il sera le plus grand pilote que le monde ait jamais porté.

Voici l'histoire d'un enfant qui devient un homme en brisant les chaînes de son propre destin. Inspirée des mythes marins et des aventures à la Kipling ou à la Conrad, elle retrouve le ton de la légende. Quant aux décors, c'est bel et bien l'océan... des étoiles.

résumé du roman

"Aucune étoile aussi lointaine"
Serge Lehman, 1998

......

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30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 00:00

 

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La légende du brahmane Sissa
Un prince indien très riche passant ces journées à s'ennuyer demanda a ses sages de lui inventer quelques choses pour faire cesser cet ennui. Quelques temps plus tard le sage Sissa lui apporta un nouveau jeu : les échecs. Le prince trouva ce jeu passionnant et y joua des journées entières. Pour remercier Sissa, il lui demanda quelle récompense lui ferait plaisir. Le sage répondit qu'il voudrait le nombre de grains de blé nécessaire pour remplir l'échiquier de la façon suivante : 1 grain sur la première case, 2 sur la seconde, 4 sur la troisième, 8 sur la quatrième... etc en doublant le nombre de grains jusqu'a la 64ième case. Le prince trouva cette demande bien modeste.
En réalité le nombre de grain à réunir est astronomique et irréalisable ! En effet, le nombre précis est 2^64 - 1 (2 à la puissance 64, c'est-à-dire 2x2x2x2x2...64 fois) ce qui donne précisément : 18 446 744 073 709 551 615.
C'est légende était déjà connue au moyen âge !

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19 octobre 2005 3 19 /10 /octobre /2005 00:00

 

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A l'aube de l'humanité, dans une vallée d'Afrique, une tribu de singes découvre un étrange monolithe noir. Après un léger contact avec l'objet, les singes s'éveillent à l'intelligence...

c'est ainsi que debute le celebre film de STANLEY KUBRICK

2001 L'ODYSSEE DE L'ESPACE

 

Une analyse complete du film

ICI

 

 

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11 octobre 2005 2 11 /10 /octobre /2005 00:00

 

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Peu de temps avant sa mort, quelqu'un a demandé à "Barbenoire" si l'une de ses femmes connaissait l'endroit où il avait amassé ses richesses, il ricana et dit : " Seuls le diable et moi savons l'emplacement de mon trésor. Et le diable aura le tout !

extrait de la biographie du pirate "Barbenoire" sur  http://www.pirates-corsaires.com

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3 octobre 2005 1 03 /10 /octobre /2005 00:00

 

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Successeurs des grandes civilisations du Mexique ancien (Olmèques, Toltèques), les Aztèques, chassés du pays par les différentes cités, fondent en 1325 leur capitale Tenochtitlán (la future Mexico) sur un lac. Après avoir soumis de nombreux peuples, ils édifient un siècle plus tard un empire qui s'étale sur le Mexique et le nord du Guatemala et fondent une civilisation brillante.

  L'histoire des Aztèques s'achève en 1521, lorsqu'Hernán Cortés s'empare de Tenochtitlán

un article complet sur les AZTEQUES
 

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